André Bogdan, né en 1929 de parents polonais venus travailler dans les mines du nord de la France a grandi et a rencontré son Sauveur Jésus-Christ dans les Églises polonaises de cette même région. Après s’être investit comme responsable dans des Eglises au cours de sa vie professionnelle, tout en gardant naturellement contact avec sa terre ancestrale, la Pologne, il s’engagea dans la Mission Européenne Évangélique Slave (MEES), petite association chrétienne désireuse de soutenir spirituellement et matériellement les chrétiens évangéliques des pays de l’Est de l’Europe.

Dès sa retraite il accepta la présidence de la MEES et s’employa sans relâche à la rendre opérationnelle, alors que dans le même temps se manifestaient les premiers soubresauts qui allaient conduire à la liberté dans les pays de L’Est. Aussi ce fut pour lui, en tant que président mais aussi comme les autres membres en tant que bénévole, donateur et exécuteur, l’occasion de nombreux voyages en Pologne, Ukraine, Biélorussie, Roumanie, ex Yougoslavie…, aussi bien en voiture avec et sans remorque, qu’en camionnette, et en camion pour distribuer l’aide humanitaire dans les églises, orphelinats, hôpitaux et l’aide spirituelle dans de nombreuses assemblées chrétiennes.

  • Le Mouvement Évangélique en Russie

    L’Église Russe, si elle est d’abord Orthodoxe, possède aussi une composante évangélique. C’est son histoire peu connue que nous relate ici André Bogdan.

    Au travers des vicissitudes de l’histoire, ce mouvement né à la fin du 18ème siècle, va croître et s’amplifier pour connaître sa quintessence à la fin du 20ème siècle et jusqu’à aujourd’hui, bénéficiant enfin d’une réelle liberté.

    Confrontés aux pouvoirs politiques plus souvent oppressifs que libéraux, encouragés par des organisations chrétiennes étrangères, fortifiés par des serviteurs zélés, consacrés et animés de l’Esprit, les chrétiens évangéliques russes vont non seulement rester attachés à leur foi, mais ils vont aussi s’investir dans la propagation de l’évangile, saisissant l’opportunité des périodes de tolérance pour éditer des Bibles, traités, tracts et brochures, et même un hebdomadaire protestant nommé « Le chrétien », sans pour autant se contenir lors des années d’intolérance et de persécution, publiant alors secrètement, tel le mensuel « Le banquet » en 1889.

    Contrecarré par des influences négatives, mais secouru, tant par les influences positives de la politique internationale qu’avec l’arrivée et l’appui d’évangélistes étrangers, et au-delà des conditions politiques, économiques et sociales difficiles, le mouvement évangélique russe nous donne un excellent témoignage de l’œuvre de Dieu, de l’action de l’Esprit Saint au travers de périodes sombres et de jours mauvais, comme au travers des temps plus aisés, avec au final grâce à Dieu, la victoire de la lumière sur les ténèbres.

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