IL N’Y A PAS DE DESTINÉE SANS ENNEMIS !
Dès la naissance de Jésus, nous voyons que sa vie a été confrontée d’ores et déjà à un ennemi. La Bible dit dans Matthieu 2:1-2 :
« Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer».
Dans ce passage, vous allez remarquer avec moi ensemble que Jésus Christ n’était qu’un bébé né sous les conditions misérables, il n‘y avait pas même d’hôtellerie pour Lui, et il est né dans un temps où Hérode était roi dans toute la contrée d’Israël.
La prophétie disait que c’est Jésus qui sera le futur roi d’Israël, mais les réalités ou circonstances dans lesquelles il était né ne ressemblaient pas du tout à ce que les prophètes avaient prononcé d’avance pour Lui, il n‘avait pas l’air des gens dont on pouvait envier quelque chose de bien ; il n’avait pas l’air des gens sur qui l’on pouvait fixer le regard ou compter , et même quand le prophète Ésaïe décrit sa vie dans Esaïe 53; l’on a comme impression que la vie de notre Seigneur Jésus-Christ n’était qu’un pire calvaire dès sa venue au monde des hommes dont l’avenir n’était pas prometteur !
« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. »
Cependant, nous voyons curieusement quelqu’un de plus grand, qui avait à cette époque-là un rang ou une position sociale plus élevée que Lui, comparativement à notre ère au titre du Président de la République, qui était en train de l’envier et de le jalouser ! Que c’est étonnant !
Imaginez-vous un peu un président de la République quitte son palais présidentiel pour juste s’informer du lieu de la naissance d’un bébé avec l’intention de le tuer dont les parents ne sont pas même pas des membres dans le gouvernement israélien, mais il commence à paniquer et à stresser sur son trône de pouvoir et à penser déjà au coup d’État. Ce comportement ou cette attitude farouche d’Hérode nous enseigne une chose très capitale, c’est que le combat du destin commence dès notre venue sur la terre des hommes.
Il est important de noter que, dans la vie, les combats ou les ennemis ne naissent pas d’abord dans la grandeur, ni lorsque nous sommes bien positionnés quelque part dans le cadre d’exercice d’une fonction importante dans la société, ni lorsque nous connaissons des progrès évidents et de succès dans nos affaires ; mais c’est dès notre venue au monde.
N’avez-vous jamais entendu cet adage vulgaire qui dit : « La vie est un combat ! » ? Beaucoup de gens ne sont pas du tout conscients de la réalité de cette phrase, ils pensent que la réussite de la vie va s’offrir à eux comme de la nourriture sur le plateau ! Et pourtant ceci veut justement dire que, dans la vie, nous allons rencontrer plusieurs obstacles, difficultés, empêchements, offenses, attaques, problèmes que nous sommes appelés à résoudre si nous voulons réussir ou passer à une étape supérieure de notre vie. Ainsi, l’Apôtre Pierre souligne en disant ceci, dans 1 Pierre 4 :1
« Ainsi donc, ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée ».
En effet, nous devons donc vivre avec cette conscience en esprit, et certains chrétiens trop spirituels me diront peut-être : « Mais frère Joël n’est-ce pas que Christ a dit sur la croix tout est accompli et que ce n’est plus la peine pour nous de nous battre pour réussir dans la vie ? »
Oui bien sûr, mais ici je ne suis pas en train de dire que l’œuvre que Christ a accomplie sur la croix ne vaut rien pour nous ! Je suis plutôt en train de démontrer, malgré ce que Jésus-Christ a fait pour nous sur la croix, cela n’empêche pas que nous rencontrions des obstacles dans notre parcours, que les gens nous haïssent ou nous combattent, que nous connaissions parfois l’échec dans un domaine quelconque, et qu’il y ait des gens qui ne nous aiment pas !
L’œuvre de la croix que Christ a accomplie pour nous n’exclut pas les batailles du destin que nous rencontrerons tout au long de notre parcours sur la terre. Et d’ailleurs, le fait d’accepter d’être dans le camp de Dieu nous prédispose automatiquement au combat contre ceux du camp adverse. Dans Colossiens 1 :12, l’apôtre Paul est en train de démontrer comment Dieu nous a tiré de la puissance des ténèbres et du royaume du diable où nous étions enfermés et nous a transportés dans le Royaume de son Fils bien-aimé.
Pensez-vous vraiment que le diable, l’ennemi de nos âmes et ses acolytes sont-ils contents de nous voir épanouir et vivre notre vie aisément ? Pensez-vous vraiment que le diable est-il content de voir Dieu nous arracher de sa main pour nous amener dans son Royaume afin d’accomplir notre destinée ? Il cherchera sans doute à tout prix pour nuire à notre destin et nous faire passer à côté du plan de Dieu pour notre vie.
Ce faisant, nous devons donc être conscients de la bataille de notre destin, afin de ne pas être entraînés dans ses pièges, car l’ennemi est capable d’utiliser toutes ruses ou tous les moyens favorables pour nous faire tomber sous ses appâts. Soyez prudent ! Mais une chose est vraie, c’est que la présence des combats dans notre vie est la preuve de l’existence d’un destin ou d’un avenir glorieux. J’aime ce que Mike Murdock, l’évangéliste américain dit : « Vous n’avez pas d’avenir si vous n’avez pas d’ennemi ».
Par ces mots, nous devons comprendre que, lorsque nous sommes sur cette terre des hommes, vouloir ou pas, il y aura toujours des gens qui vont nous combattre afin de nous empêcher d’accomplir notre destinée sur la terre. Lorsque Jésus a voulu commencer son ministère terrestre, nous voyons à tout prix comment le diable et les pharisiens essayaient de l’en empêcher. Le diable est venu même jusque dans le désert où il était enfermé en jeûne et prière pour le combattre.
Notez que l’ennemi n’a pas peur de la position que vous occupez pour vous combattre ; il n’a même pas peur de votre solitude pour venir vous lancer un défi. La présence d’un ennemi ou du combat dans notre vie n’est pas donc une fatalité, mais c’est une évidence. « Il n’y a pas de destinée sans ennemis, la présence d’un ennemi certifie l’existence de la destinée »…
Ce texte est un extrait du livre « LE COMBAT DU DESTIN » écrit par Joël Merveil Mokili.
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