
L’ÉVANGÉLISATION PAR L’AMITIÉ.
Ici aussi, il est difficile de comprendre la mentalité que nous avons fini par adopter, consistant à attendre que quelqu’un soit sauvé avant de le juger digne des bienfaits du Royaume de Dieu. J’avoue qu’à un moment de ma vie chrétienne, j’avais cru cette attitude tout à fait normale. Quand vous avez affaire à un non converti, la seule pensée qui vous passe par la tête, c’est de parler et d’agir en faveur de son salut, avant tout.
Or à y voir de près, cette pensée, à l’instar de certaines autres pratiques de l’église contemporaine, n’est pas biblique. Est-ce que le fait que la majeure partie du peuple de Dieu ne lit plus de façon suivie et régulière les Saintes Ecritures, est responsable de cette attitude permissive ? Et pourtant notre Seigneur Jésus que nous sommes censés imiter n’a pas craint tout au long de Son ministère, d’être traité comme « ami des pécheurs et des gens de mauvaise vie ».
En tout cela il ne s’est ni compromis, ni affaibli ; mais par la puissance du Saint-Esprit, à Son contact, les vies étaient transformées et Sa renommée ne faisait que s’accroître, en dépit du mépris et de l’adversité des leaders religieux de l’époque.
Aujourd’hui, en désirant plaire aux riches et aux grands de ce monde, il nous arrive d’éviter la compagnie de certaines catégories sociales ou même de rejeter un collègue Serviteur de Dieu en situation de faiblesse. Il nous arrive même face au laxisme de ce monde, à vouloir remettre en cause certaines affirmations de la parole de Dieu. Je pense par exemple à la pression faite par le réseau LGBTQ sur les responsables d’église dans certains pays.
1) FONDEMENTS BIBLIQUES
« Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples ; car ils étaient nombreux, et l’avaient suivi. Les scribes et les pharisiens, le voyant manger avec les publicains et les gens de mauvaise vie, dirent à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Marc 2 :15-17
« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même ». Jacques 2 : 15-17
Lire aussi : Luc 10 : 3-9 ; Luc 7 :34 ; Marc 2 :15-17 ; Proverbes 25 :20. 2)
PRINCIPES
Il s’agit pour les Chrétiens après un temps de préparation spirituelle, de se laisser inspirer ou de saisir une opportunité afin de marquer positivement la vie d’un non croyant, pour influencer dans le sens du salut, ses pensées et ses actions. Dans l’optique de l’Evangélisation par l’Amitié, nous n’attendons pas que les âmes viennent dans nos églises, mais nous allons vers elles, dans une démarche intentionnelle et planifiée. La démarche traditionnelle ou actuelle de l’Eglise contemporaine peut être ainsi schématisée :
– Amener d’abord la personne au salut
– Prier pour ses besoins
– Communier avec elle
– La fréquenter en tant que membre de la famille de Christ.
Cette démarche est renversée par l’Évangélisation par l’Amitié, et cela à juste titre, conformément au modèle inspiré et inspirant de Lc 10 : 5-9
« 10.5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! 10.6 Et s’il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra à vous. 10.7 Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison. 10.8 Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, 10.9 guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous ».
D’où le processus suivant :
– Aller vers les non croyants, les fréquenter (Versets 5 et 6)
– Communier avec eux, chez eux ou ailleurs (Versets 7 et 8)
– Prier pour leurs besoins (Verset 9a)
– Leur annoncer le salut et les amener au salut dès que le Seigneur a disposé leur cœur (Verset 9b).
Il convient de faire une remarque au sujet de l’instruction à la fin du verset 7 :
« Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu’on vous donnera; car l’ouvrier mérite son salaire. N’allez pas de maison en maison »
Ne pas aller de maison en maison, suppose qu’il faille avoir une base fixe, s’attacher à la personne ou à la famille vers laquelle le Saint Esprit vous oriente de cette manière. Il est courant d’appeler cette personne, « enfant de paix » ou « homme de paix », selon l’expression qui nous est prêtée par le verset 6.
Bien entendu, cette personne que Dieu suscite répond généralement à un certain nombre de critères sur lesquelles nous reviendrons. Du coup, il convient de faire attention aux circonstances dans lesquelles la méthode de porte à porte pourrait convenir ou ne pas convenir.
Il est question d’imiter notre Maître, le Seigneur Jésus, dans la manière dont il a rendu ministère en faveur des déshérités et des personnes rejetées par la société. Sans conditions et avant même le salut des âmes, il avait à cœur de soulager leur douleur, de guérir et même de ramener certains à la vie, comme Lazare ainsi que le fils unique de la veuve de Naïn.
La parole de Dieu mentionne parmi les fréquentations habituelles du Seigneur, il se trouve des gens tels que : collecteurs d’impôts, prostituées, samaritains, qui ont pour dénominateur commun, la mauvaise réputation, des personnes non fréquentables en fait. Ce faisant, le Seigneur Jésus était de plus belle, condamné par les chefs religieux que sont les scribes et les pharisiens.
Ceux-ci pourraient de nos jours, être comparés aux prêtres d’un christianisme déviant ou à des théologiens aux doctrines rigoristes issues d’une mauvaise interprétation des Saintes Ecritures. Souvenons-nous de la parabole du bon samaritain.
C’est à l’endroit de ces chefs religieux que le Seigneur Jésus parlait ainsi. Ils avaient de bonnes intentions religieuses, mais ne pratiquaient pas vraiment ce qu’ils enseignaient. Aussi ils n’interprétaient pas la loi à la lumière de l’amour de Dieu.
Par exemple dans la parabole du bon samaritain, leur priorité était de se garder purs, ou d’être considérés toujours en état de sainteté, même s’ils devaient laisser quelqu’un mourir faute d’assistance…
Ce texte est un extrait du livre « ÉVANGÉLISATION STRATÉGIQUE » écrit par Basile & Véronique HOUINATO.
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L’ÉVANGÉLISATION PAR L’AMITIÉ. L’ÉVANGÉLISATION PAR L’AMITIÉ.
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