
L’INSTITUTION DU COUPLE.
Au terme du sixième jour de la création, «Dieu forma l’homme de la poussière de la terre. Il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante»! Genèse 2:17.
Une double mission est aussitôt confiée par le Tout-Puissant à notre plus lointain ancêtre: cultiver et garder le jardin d’Eden. Ces tâches sont assorties d’une interdiction formelle. L’homme ne devra pas manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal sous peine de mort?.
Précédemment, après qu’il eût créé la végétation, les luminaires célestes, les poissons, les oiseaux et les animaux de la terre, l’Eternel, appréciant son œuvre, vit, à chaque étape, «que cela était bon. Il n’en fut pas de même pour l’homme. Le dernier venu de la création s’avérait incomplet, non encore tout à fait capable de remplir sa mission… L’insatisfaction de Dieu s’exprime sans ambiguïté puisqu’il déclare:
«Il n’est pas bon que l’homme soit seul». Et le constat s’accompagne aussitôt d’une résolution: «Je lui ferai une aide semblable à lui».
Dieu est amour. Il créa l’homme à son image. Pour répondre parfaitement à la similitude voulue par le Créateur, l’homme devait pouvoir aimer et être aimé. Cela nécessitait l’existence d’une créature à la fois distincte et de la même nature que lui physiquement, moralement et surtout spirituellement. Selon le modèle du divin Père et de son Fils unique, étroitement liés par la réciprocité de l’amour.
Il est intéressant de noter que l’homme, encore seul et dans l’exercice de sa domination sur les animaux, fait un inventaire des oiseaux du ciel et de toutes les bêtes des champs. Il marque son autorité sur eux en leur donnant un nom spécifique, privilège possédé, dans notre société, par les parents sur les enfants ou le propriétaire sur son chien où son chat…
Mais, précise le texte biblique, l’homme ne trouva point d’aide qui lui fut semblable parmi les êtres que Dieu fit défiler devant lui, Cette impossibilité constatée, l’Eternel intervient. Il exécute son dernier acte créateur. Au cours de la première anesthésie de l’histoire, il prend une côte à l’homme, referme sa chair et forme un être humain à l’aide de l’os ainsi prélevé. Puis, il met les deux créatures en présence. Vive satisfaction de l’homme…
Il trouve enfin la similitude recherchée entre lui et l’être que Dieu vient, tout exprès, d’amener à la vie: «Voici, cette fois, celle qui est os de mes os et chair de ma chair! Et c’est lui-même qui décide d’un nom pour sa compagne: «On l’appellera femme, dit-il’.
Le texte biblique, divinement inspiré, enchaîne sans transition: «C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chaire.
Déclaration solennelle et normative pour l’avenir. La volonté de Dieu, nettement exprimée, institue, de façon précise, le processus de formation du couple humain en trois phases successives:
— Séparation: l’homme quittera ses parents
— Etablissement d’une relation exclusive: l’homme s’attachera à sa femme par le lien de l’amour.
— Unité charnelle: les deux deviendront un seul corps.
A noter que l’initiative appartient à l’homme et que l’établissement du lien affectif précède l’union corporelle. Il y a là un symbole prophétique annonciateur du plan du salut: Jésus quittera son Père, s’attachera par amour à l’humanité perdue et constituera, avec l’ensemble des rachetés, le corps unique de l’Eglise, J’épouse sans défaut et sans tache». Les schémas divins ont ainsi, en maints domaines, de frappantes analogies.
L’apôtre Paul résume parfaitement l’origine des partenaires et leur interdépendance, dans le couple humain idéal: «L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme»?. Deux conséquences découlent de ce fait:
— L’homme est la gloire de Dieu et la femme celle de l’homme
— L’homme a reçu, dès l’origine, autorité sur sa femme.
Elle est son aide, son indispensable complément. Le mari a marqué son ascendant en attribuant un nom à sa compagne. Et Paul ajoute: «Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu».
De fait, les deux êtres réunis par le Créateur sont indissociables. L’un détient l’initiative et l’autorité. L’autre possède la capacité d’assistance et d’engendrement. Mais le pouvoir déclencheur appartient au mari. L’un ne peut désormais aller sans l’autre. Une dépendance mutuelle les lie. L’efficacité et la pérennité de l’espèce humaine en dépendent. Ils constituent ensemble une cellule unique, apte à se multiplier: le couple, qui puise sa cohésion et sa faculté vitale dans l’amour.
Ainsi formés et réunis, l’homme et la femme sont aussitôt l’objet de la bénédiction de Dieu, qui leur donne instruction:
«Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Voici, je vous donne toute herbe verte portant de la semence…et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
Une triple mission est ainsi définie:
— Mettre en œuvre la fécondité, engendrer des enfants qui, eux-mêmes, engendreront à leur tour, successivement, jusqu’à ce que l’humanité couvre l’ensemble des continents.
— Assujettir la terre, c’est-à-dire la cultiver de façon ordonnée. Maîtriser le développement végétal. De la sorte, les plantes et les arbres à semence, méthodiquement sélectionnés, produiront la nourriture propre à l’espèce humaine.
— Dominer sur le monde animal marin, aérien et terrestre, non pour l’opprimer de quelque façon que ce soit, mais pour L’harmoniser au milieu naturel et rendre parfait son bien-être. Dieu précise à l’homme la nourriture destinée aux animaux: «toute herbe verte», sans distinction. A l’origine, les fruits d’arbres étaient donc réservés aux humains, et les bêtes ne se dévoraient pas entre elles. Le régime végétarien était de règle pour l’ensemble du monde vivant.
Le jardin d’Eden, initialement très limité, s’étendrait ainsi progressivement, sous l’autorité humaine, à la totalité de la planète. Le premier couple, chef-d’œuvre de la création, se trouvait enfin à même d’accomplir sa mission. Selon le plan de Dieu et pour sa gloire…
Le fruit de l’arbre de vie assurait aux humains une existence sans fin, à l’image de leur Créateur: l’Eternel. Maintenant, la perfection était atteinte… Dieu porta le regard sur ce qu’il avait fait. Sa satisfaction complète est brièvement traduite par le texte biblique: dl vit que cela était très bon». Tout se trouvait en place pour le développement harmonieux du paradis terrestre. Le septième jour, celui du repos divin, commençait. L’homme et la femme, heureux et innocents, n’avaient aucune honte de leur nudité. Le sexe procédait de la gloire et de la sainteté rayonnant de toute la création.
L’homme, gérant de Dieu sur la terre, avait reçu, outre sa fonction procréatrice, la double vocation d’agriculteur et gardien. Gardiennage sous-entend péril vis-à-vis duquel il faut se prémunir. Celui-ci n’allait pas tarder à se manifester…
Ce texte est un extrait du livre « Ils Deviendront Une Seule Chair: Bible Et Chaos Sexuel » écrit par Henri Gras.
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