Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils afin que nul ne périsse… l’amour c’est une puissance active : qui bouscule et établit, l’amour se donne et pardonne. Pour cela Dieu n’a pas craint de livrer son Fils Jésus entre les mains des hommes, qui l’ont tué, crucifié. Jésus est ressuscité trois jours plus tard. Les hommes ont mis à mort Jésus parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Ils ont rejeté la lumière. En crucifiant Jésus, ils ignoraient qu’ils participaient au plan de salut de Dieu : mettre à mort notre nature pécheresse afin de nous libérer de l’esclavage du péché, car le salaire du péché c’est la mort. Devant Dieu nous sommes tous déclarés pécheurs et privés de sa gloire. Le sang de Jésus a coulé pour satisfaire cette loi divine : sans effusion de sang il n’y a pas de pardon des péchés et tout cela par grâce et par amour. Devant cette bonne nouvelle certains croient qu’ils n’ont plus rien à faire. Que nous dit la Bible ? Elle nous demande de croire, car c’est par le moyen de la foi que nous sommes sauvés de la mort éternelle : non plus en pratiquant des œuvres, mais par grâce en croyant dans le sacrifice d’amour de Jésus : l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Jésus, qu’a-t-il accompli sur la croix ? C’est le but de ce livre : l’expliquer afin que chaque lecteur et lectrice puisse s’en emparer, recevoir la vie éternelle et rentrer dans les promesses de Jésus. L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur.

Louis Trifault

De tout temps, l’être humain a cherché à comprendre et expliquer les mécanismes de l’amour… Au point qu’il en oublie parfois d’en vivre le fondement véritable! C’est pourquoi l’auteur a voulu étudier ce sentiment extraordinaire dans ses définitions et dans sa mise en actes, porteuse de pardon, d’humilité et de service. Car l’amour n’est qu’un vain mot s’il ne se tourne pas vers le prochain. S’appuyant sur les expériences innovantes des chrétiens Haïtiens et Dominicains, il évoque «la Théologie de la Mission Intégrale» et le développement global du chrétien et invite le lecteur à découvrir comment les Banques Solidaires de Développement luttent contre la pauvreté. Ce qui est possible chez les plus défavorisés devrait se vivre avec le même succès dans chacun des lieux que nous foulons, soutient l’auteur. Il s’interroge alors – et nous avec lui – sur la façon dont nous pouvons servir au mieux les plus pauvres dans nos communautés, nos églises, voire au-delà. Et, convaincu que dans la solidarité se trouve la clef de nombreuses résiliences, il dévoile comment l’amour agit dans les vies pour aider chacun à retrouver sa dignité, quel que soit le milieu dans lequel il évolue.