La Grâce, la puissance de l’Évangile
Suffisamment bon pour Dieu ?
De récents sondages montrent que la vaste majorité des chrétiens, qui se disent nés de nouveaux, croit que le salut dépend en partie du comportement et des mérites. Au départ, ces mêmes chrétiens ont cru que Jésus était mort pour leurs péchés mais après qu’ils L’aient accepté comme Sauveur, ils croient qu’ils doivent parvenir à un degré acceptable de piété.
Si cette approche était vraie, quel serait donc ce degré et comment savoir qu’il est atteint ? Bien que l’Eglise s’interroge depuis des siècles sur cette thématique, les réponses qu’elle avance ne conduisent qu’à un asservissement religieux et légaliste.
Quelle est donc la réponse ? Elle commence d’abord par la bonne question à poser – qui n’est pas celle-ci : “Que devons-nous faire ? » mais plutôt : “Qu’a fait Jésus ?”. Lorsque vous comprenez la révélation de l’apôtre Paul, dans le livre aux Romains, sur l’œuvre de Jésus, le prétendu ‘niveau à atteindre’ n’est plus un sujet de préoccupation ! Lisez en profondeur »La Grâce, la puissance de l’Évangile » pour une marche profonde avec Christ.
Un peu de lecture
Nous pouvons difficilement imaginer la férocité divine qui attend ceux qui ne sont pas en Christ, il est tout aussi vrai que nous pouvons difficilement imaginer la tendresse divine qui repose déjà sur ceux qui sont en Christ. Il se peut que nous nous sentions légèrement timides, mal à l’aise ou même coupables d’insister autant sur la tendresse de Dieu que sur sa colère. Il reste que la Bible ne s’attribue pas un tel malaise.
La grâce surabondante de Christ éclipse par conséquent la culpabilité et la honte de ceux qui sont en lui. Même si nous avons l’impression que nos pensées, nos paroles et nos actions atténuent la grâce de Dieu envers nous, ces péchés et ces échecs l’amènent en fait à abonder encore davantage.
Cependant, la grâce de Dieu vient à nous dans la seule mesure où Christ vient à nous. Selon l’Évangile, Dieu ne nous donne pas une chose, mais une Personne. Approfondissons maintenant cette notion. En nous donnant Christ, qu’est‑ce que Dieu nous donne en réalité ?
Plus précisément, si nous pouvons parler de la grâce qui correspond toujours à nos péchés, mais qui vient à nous en Christ lui‑même, nous abordons une dimension cruciale de l’identité de Christ – une dimension biblique sur laquelle les puritains aimaient beaucoup réfléchir : lorsque nous péchons, le cœur même de Christ le porte vers nous.
Il se peut que cette réalité nous fasse grimacer. Si Christ est d’une sainteté parfaite, ne doit‑il pas forcément se distancier du péché ?
Nous nous trouvons ici devant l’un des mystères les plus profonds entourant l’identité de Dieu en Christ. Non seulement la sainteté et l’impiété sont-elles mutuellement exclusives, mais Christ, étant parfaitement saint, connaît et ressent l’horreur et le poids du péché plus profondément que quiconque parmi nous, pécheurs, le pourrait. Plus un homme a le cœur pur, plus il est horrifié à l’idée qu’on vole ou maltraite son prochain. À l’inverse, plus un homme a le cœur corrompu, moins le mal qui l’entoure l’affecte….
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