RÉINTRODUIRE LA COMMUNICATION (Mère et fille).

Lorsque la communication a été brisée ou n’a jamais vraiment existé, il est important d’établir des fondements sains, en mettant en place une communication respectueuse, bienveillante, et ce, réciproquement.

En tant que maman, vous avez le pouvoir de transformer la vie de vos filles. Parlez-leur avec amour et encouragement, montrez-leur qu’elles méritent le meilleur. Enseignez-leur qu’elles sont capables de surmonter toutes les épreuves et de réaliser leurs rêves. Chaque mot que vous prononcez, chaque geste que vous faites, peut être une source d’inspiration et de force pour elles.

Nous devons leur montrer que, malgré nos propres cicatrices il y a toujours une possibilité de guérison et de bonheur, que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours une lumière au bout du tunnel, que nos échecs ne seront pas les leurs, mais qu’au contraire, ils seront des tremplins pour leurs vies.

À toutes les mères, soyez le modèle que vous souhaitez voir dans vos filles. Ensemble, nous pouvons bâtir un monde où chaque fille grandit avec la certitude d’être aimée, respectée et capable de tout accomplir. Vous avez en vous le pouvoir de changer leur destin. Utilisez-le avec amour et sagesse.

Ce n’est pas facile, mais là où nous sommes tombées, nous pouvons prier pour que celles qui viennent après nous ne vivent pas la même épreuve. Mais avant cela, nous devons nous-mêmes être guéries de ce passé douloureux, pour transmettre des conseils qui ne seront pas motivés et animés par la peur.

Chaque mot, chaque conseil, chaque regard que tu partages avec ta fille laisse une empreinte profonde. Cherche à lui donner les outils pour qu’elle construise sa propre vision de l’amour et des relations, libre de la charge de tes propres déceptions et douleurs. Encourage-la à croire en un amour respectueux, à avoir confiance en ses propres convictions et à se valoriser.

Encourage-la également à croire en ses rêves, à son potentiel, à découvrir son couloir et à s’y déployer. Nous avons toutes des cicatrices, mais il est possible de guérir et de transformer ces blessures en sagesse. Prie pour ta propre guérison et pour la force de transmettre un héritage d’amour et de résilience.

Je t’invite à ouvrir la porte de la communication avec ta fille qui est aujourd’hui adulte; une communication fluide et sans amertume, une communication qui cherche à réparer les erreurs du passé, en mettant en lumière ce qui n’a pas été, et en prenant les actions nécessaires pour corriger le tir. Oui, peut-être qu’en grandissant, la relation était conflictuelle, peut-être as-tu failli à certains niveaux. Il est important de reconnaitre ce qui n’a pas été, de demander pardon et de corriger ce qui peut l’être, afin de prendre un nouveau départ.

À toutes les femmes qui ont avec leur mère une relation conflictuelle ou compliquée, je vous invite à vous battre pour l’amélioration de cette relation. Tout d’abord parce que la Bible nous promet qu’une longue vie nous sera donnée, alors que nous honorons nos parents. Ensuite, parce que nous ne voulons pas reproduire ce cycle dysfonctionnel avec nos propres enfants. Alors nous allons nous donner les moyens pour cela. Spirituellement, nous allons fermer la porte à ce que ces choses se reproduisent à notre niveau, en décidant de pardonner à notre mère.

Nous allons également nous disposer à considérer son état au moment des faits. C’est à ce moment-là qu’on pourra avoir des conversations profondes au cours desquelles notre mère nous expliquera son parcours et son histoire. Peut-être que nous la connaissons déjà, mais l’entendre à nouveau avec notre écoute et notre compréhension de femme adulte sera certainement différent. 

Nous allons alors comprendre les circonstances atténuantes. Nous allons développer de l’empathie et de la compréhension, là où auparavant, nous n’avions que du jugement et de la condamnation envers elle. Connaître son contexte de vie, son éducation, son enfance et ses expériences nous aidera à mieux comprendre son parcours, et comment et pourquoi elle en est arrivée là.

Par la suite, nous allons décider de voir notre mère à travers l’angle qui nous permettra de continuer à l’honorer et la bénir. Selon sa décision à elle de participer à des processus de restauration et de guérison, certaines choses pourront être mises en place et certaines limites tracées pour ne pas s’enliser. Alors que ton cœur est ouvert et que ton désir est de la bénir, le Seigneur saura guider tes pas et te donner la sagesse spécifique à ta situation.

Pour ma part, jusqu’à l’adolescence, je préférais la compagnie de mon père à celle de ma mère. Je trouvais ma mère sévère et j’avais plus d’affinités avec mon père qui ne semblait pas avoir autant d’exigences envers moi.

Il m’emmenait aux matchs de foot et on pouvait l’accompagner lorsqu’il allait voir ses amis. Cela nous permettait alors de jouer avec les enfants de notre âge qui étaient dans ces familles. 

Je pouvais m’asseoir avec mon père et regarder le journal télé, sans qu’il ne me demande si ma chambre était rangée. Il mangeait ma cuisine sans avoir trop d’attentes en termes de goût et de qualité. Je trouvais qu’au contraire, ma mère exigeait beaucoup de choses désagréables pour l’adolescente que j’étais. 

Elle voulait que je range ma chambre, que je sois de retour à une certaine heure, que je ne traîne pas avec n’importe qui et que je cuisine bien. Elle tenait à ce que je sois propre, que je sois polie lorsque les gens venaient à la maison ou lorsqu’on les rencontrait à l’extérieur. C’était important pour elle que je sois capable de faire la vaisselle et le ménage, et que je sache me tenir à table. 

Adolescente, je trouvais ses exigences barbares, mais en devenant adulte, j’ai bien compris que c’était la moindre des choses. Ma maman faisait tout simplement son rôle : celui de m’éduquer. Elle le faisait bien et c’est moi qui comprenais mal.

Vois-tu, lorsque j’ai eu dix-sept ans, mon père est décédé. Je n’avais plus que ma mère comme parent. Je me souviens avoir pris la décision, à ce moment-là, que pour cette raison, j’allais prendre soin d’elle. Je n’allais pas me laisser voler deux fois ! Il était hors de question pour moi d’avoir un parent avec lequel je n’aie pas une relation intime et privilégiée. J’ai donc résolu de mettre en application tous les conseils que j’ai mentionnés plus haut. 

J’ai commencé à voir ma mère comme une femme et pas juste comme ma mère. J’ai compris qu’elle avait une personnalité, des rêves et des aspirations, un passé et d’autres facettes en plus de celui d’être ma mère, celle qui devait pourvoir à mes besoins. 

Du haut de mes dix-sept ans, j’ai pris la décision de la bénir et de ne pas être pour elle une source de chagrin. J’ai choisi de l’honorer dans mes paroles, mes actes et mes pensées. Nous avons commencé à dialoguer beaucoup plus souvent, à échanger, et elle est devenue l’une de mes meilleures amies. Adulte, j’ai bien compris que les exigences qu’elle avait envers moi étaient normales, basiques même.

Grâce à elle, je suis la femme que je suis et l’éducation qu’elle m’a donnée a été salutaire. Je la remercie aujourd’hui pour toutes les valeurs inculquées et les bonnes habitudes domestiques apprises.

Je dois dire que je suis quand même privilégiée, car ma mère est une femme extraordinaire. Elle est aimante et généreuse. Elle n’est pas du tout envahissante et se montre très serviable. Elle est ouverte d’esprit et conciliante. Ce n’est pas le cas de toutes les mères et j’en suis consciente.

Toutefois, en tant que fille, je t’encourage à faire tout ton possible pour décanter la relation compliquée que tu as avec ta mère. Si ta mère n’est plus, même de façon post mortem, tu peux choisir de lui pardonner et de la bénir.

Pour cela, diverses options s’offrent à toi. Si, de son vivant, ta relation avec ta mère a été conflictuelle, il se peut que tu trouves difficile de l’honorer, maintenant qu’elle n’est plus. Toutefois, je suis convaincue que si tu demandes au Saint-Esprit Son conseil, Il saura diriger tes actions.

Dans tous les cas, tu peux l’honorer en partageant ce qu’elle faisait de bien. Trouve dans tes souvenirs, les bonnes choses que ta mère a faites, aussi insignifiantes soient-elles. Un après-midi où elle t’a laissée l’accompagner dans ses courses, un bon repas qu’elle aurait fait, une glace qu’elle t’aurait offerte lors d’une journée de canicule, un moment où elle a pris le temps pour jouer ou discuter avec toi. Alors que tu te focalises sur ce qu’elle a fait de bien, tu vas de moins en moins penser à ce qui n’a pas été.

Une fois cette étape franchie, commence à parler d’elle en bien à ton entourage. Peut-être étaient-ils habitués à t’entendre n’évoquer que des souvenirs négatifs de ta maman, voire à ne rien en dire. Parler d’elle en bien va te permettre de l’honorer aux yeux des autres, ainsi qu’aux tiens.

Si ta relation avec ta mère était difficile, et qu’à cause de l’abus et des maltraitances vécus, tu n’arrives pas à faire cet exercice, ne désespère pas ! Repose-toi en Dieu, expose-lui ton cœur et tes difficultés; Il saura te guérir et te conduire.

Quoi qu’il en soit, avec une attitude de cœur positive et aimante, tu vas briser le cycle de relation dysfonctionnelle, et établir un nouveau modèle lorsque tu seras mère à ton tour…

Ce texte est un extrait du livre JE SUIS COMME ELLE écrit par Nadine Kabuya.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “PRIERE POUR TOI QUI AS UN RÊVE QUI SOMMEILLE EN TOI“.

AVC, Paralysie, Pied Bancal, Hanche et Colonne Vertébrale 🦿❌ : Restaurés et Redressés. Alors que tout semblait figé, elle a vécu une guérison instantanée quand nous avons prié pour elle. Découvrez le témoignage complet sur YouTube (cliquez ici) ou en version AUDIO (cliquez ici).. Vous ou vos proches êtes challengé(e)s par des maladies? Inscrivez-vous et nous allons prier pour vous.

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