
SEXUALITÉ ET SENSUALITÉ.
“Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter si on le prend avec action de grâce. En effet, la parole de Dieu et la prière le sanctifient.” 1 Timothée 4,4-5
Dans la Bible, le cœur est le lieu de la vie intérieure. Dans le cœur naissent les décisions, la direction que prendra notre vie (cf. Jr 17,10). Mais Dieu nous a aussi créés comme des êtres sensuels. Appartient au domaine de la sensualité ce que nous percevons avec nos sens, y compris l’attirance sexuelle. Le parfum d’une fleur, la chaleur du soleil, le premier sourire d’un bébé nous procurent de la joie. Avec les sens, Dieu nous a fait un grand cadeau. Si nous en usons pour le louer et l’adorer, ils nous apporteront beaucoup de bonheur.
Pourtant, si l’expérience sensuelle peut nous rapprocher de Dieu, elle risque aussi de nous égarer, et même de nous plonger dans des ténèbres démoniaques. Trop souvent, nous privilégions le superficiel. Ce faisant, nous passons à côté de puissantes possibilités que Dieu pourrait nous donner.
En privilégiant ce que nous ressentons, nous oublions Dieu. Nous nous privons de vivre l’étendue de sa volonté pour nous.
Mépriser l’aspect sensuel de l’existence, c’est rejeter Dieu et l’œuvre de ses mains (cf. 1Tm 4,1-3). Le Saint-Esprit ne nous demande pas de mépriser le corps et les émotions qu’il suscite. N’oublions pas cependant que Satan cherche à subvertir ce qui est bon. Il détourne la vérité et veut constamment nous tromper, surtout dans ce domaine.
Ce n’est pas le corps qui est l’ennemi de l’esprit. Il ne faut pas le rejeter. Le véritable ennemi, c’est Satan. Il essaie continuellement de nous séparer de Dieu. La volonté de Dieu est que toute l’existence – l’esprit, l’âme et le corps – Lui appartienne pour être à son service (cf. 1Co 10,31).
Les sens n’ont en soi rien de mauvais. Tout ce que nous faisons, que nous soyons éveillés ou endormis, appartient d’une certaine manière à l’expérience sensorielle. Mais nous ne sommes pas des animaux. Nous sommes créés à l’image de Dieu. Il nous est donc demandé beaucoup plus.
Quand deux personnes tombent amoureuses, leur joie, au début, a généralement un caractère sensuel : elles se regardent dans les yeux, écoutent le son de leurs voix, aiment se prendre la main, ressentir la chaleur émanant de la proximité de l’autre.
L’amour humain ne saurait rester à ce niveau. Il ira beaucoup plus loin. Quand le côté sensuel devient un but en soi, tout prend un caractère éphémère, temporaire. On se sent poussé à rechercher sa propre satisfaction dans des expériences toujours plus fortes cf. Ep 4,17-19). Utiliser toute notre énergie pour l’ivresse des sens est épuisant et use rapidement nos facultés à exploiter notre force vitale. Nous y perdons aussi notre capacité à vivre des expériences intérieures profondes. Un homme, marié depuis plus de trente ans, me confiait :
Au début de notre mariage, je voulais toujours que ma femme soit élégante et aguichante. C’était l’âge d’or de la mini-jupe. Je trouvais que ça lui allait bien. Je ne voyais pas de mal dans cette manière de s’habiller, ni pour elle, ni pour les autres hommes, ni pour moi-même. Ce faisant pourtant, j’encourageais les regards de convoitise, ce que Jésus avait clairement dénoncé. C’est seulement plus tard, quand ma femme et moi l’avons compris, que nous avons pu nous libérer de cette attention exagérée et malsaine que nous portions à l’apparence physique. Nous avons pu alors progresser vers une relation plus authentique.
Tant que nous n’offrirons pas tout ce que nous sommes y compris nos sens à Dieu dans l’adoration, nous resterons incapables d’expérimenter la plénitude des choses de ce monde. J’ai constaté maintes fois à quel point les gens qui se focalisent sur la satisfaction des sens finissent par mener une vie superficielle, sans but. Quand les sens régentent notre vie, nous restons frustrés et déboussolés.
Par contre, en Dieu, nous pouvons faire l’expérience de ce qui est éternel, même dans le domaine sensuel. En lui, nous pouvons satisfaire nos aspirations intérieures les plus profondes pour ce qui est authentique, pour ce qui demeure.
Notre sexualité devient don quand nous la remettons à Dieu.
En tant que don de Dieu, la sensualité est un mystère. Sans Dieu, elle perd son mystère ; elle est profanée. C’est particulièrement vrai dans le domaine de la sexualité. La vie sexuelle rejoint le plus intime de notre être. Instinctivement, nous la cachons. La sexualité est secrète. Elle touche et exprime ce qu’il y a de plus profond en nous. En lever le voile fait entrer dans l’intime, dans ce qu’il y a de plus personnel. Une autre personne est introduite dans le secret.
C’est pourquoi le domaine de la sexualité bien qu’il s’agisse de l’un des plus grands dons de Dieu est aussi celui de la honte. Nous aurions honte de dévoiler aux autres ce que nous faisons en secret. C’est une réaction instinctive qui cherche à protéger ce qui est saint et donné par Dieu et non un déséquilibre mental, comme le prétendent certains psychologues.
L’union sexuelle devrait exprimer la plénitude d’un amour durable et indissoluble. Elle manifeste le don total de soi à une autre personne, par la révélation mutuelle de ce que chacun porte en lui de plus secret. S’engager dans une activité sexuelle sans être unis par le lien du mariage, c’est en mépriser le caractère sacré.
La pratique courante de relations sexuelles avant le mariage, même avec la personne qu’on a l’intention d’épouser, n’est donc pas sans conséquences et peut gravement compromettre un futur mariage. On ne lèvera donc le voile de l’intimité qu’avec la bénédiction de Dieu et de l’Église dans le mariage (cf. He 13,4). Même dans le cadre du mariage, l’intimité sexuelle doit être soumise au Christ pour porter de bons fruits.
Le contraste entre un mariage où le Christ est au centre et une relation qui en reste au côté charnel se retrouve dans ces paroles de l’apôtre Paul dans sa lettre aux Galates :
“On les connaît, les œuvres de la chair : libertinage, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, rivalités, dissensions, factions, envie, beuveries, ripailles et autres choses semblables ; leurs auteurs, je vous en préviens, comme je l’ai déjà dit, n’hériteront pas du Royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi ; contre de telles choses, il n’y a pas de loi. Ceux qui sont au Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.” (Galates 5,19-24)
Les gens qui mettent au même niveau le désir sexuel et la gourmandise n’ont rien compris à la signification de la sexualité. Quand nous succombons aux tentations du désir ou de l’impureté sexuels, nous nous avilissons d’une tout autre manière que par la gourmandise, même si celle-ci est également dénoncée par la Bible.
La convoitise sexuelle et l’impureté nous blessent au plus profond de nous-mêmes. Elles attaquent le centre de l’âme. Quand nous sombrons dans l’impureté sexuelle, nous devenons la proie de forces démoniaques. Tout notre être est malade. Nous ne pourrons être guéris et libérés que par la repentance et une nouvelle naissance.
L’opposé de l’impureté n’est pas le légalisme.
Le contraire de l’impureté sexuelle et sensuelle n’est pas le légalisme hypocrite, le moralisme ou la fausse piété. Jésus nous met sérieusement en garde contre ces choses (cf. Mt 23, 25-28) ! Dans tout ce que nous ressentons, éprouvons par nos sens, notre joie doit rester libre et authentique. Blaise Pascal disait :
« Les passions sont toujours vivantes dans ceux qui y veulent renoncer » (Pensées, 413).
Lorsque les sens sont réprimés par une contrainte morale et non disciplinés de l’intérieur, ils trouvent de nouveaux chemins pour s’égarer dans le mensonge et la perversité (cf. Col 2,21-23).
En notre époque qui a perdu ses repères, il devient de plus en plus difficile d’apprendre aux jeunes un profond respect de Dieu et de sa création. Il est d’autant plus important de les éduquer dans ce sens, afin qu’à l’âge adulte, mariés ou non, ils puissent choisir une vie de pureté.
Nous devons faire comprendre aux enfants le sens et la sainteté de la sexualité dans le plan de Dieu, les convaincre de l’importance de garder leur corps et leurs pensées purs et sans taches en vue de leur mariage. Il faut qu’ils comprennent que la sexualité trouve son accomplissement et son bonheur dans un mariage pur, selon Dieu.
Dieu se réjouit quand un couple de jeunes mariés fait l’expérience de la plénitude de leur union : d’abord en esprit, puis de cœur à cœur, et enfin par le corps. Quand deux conjoints se découvrent sexuellement, avec respect et devant Dieu, unis à Lui, dans l’unité qui vient de Lui, leur union Le glorifie. Chaque couple devrait s’efforcer d’en arriver à ce respect mutuel. Car les cœurs purs verront Dieu (Mt 5,8)…
Ce texte est un extrait du livre « LA SEXUALITÉ LE MARIAGE ET DIEU » écrit par Johann Christoph Arnold.
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