La Table du Seigneur : Antidote de la Mort

Contenue du livre « La Table du Seigneur : Antidote de la Mort ».

DÉDICACE

REMERCIEMENTS

PRÉFACE

INTRODUCTION.

1. L’INSTITUTION DE LA CÈNE
2. LA PRATIQUE DE LA SAINTE CÈNE
3. LE BAUME DE GALAAD
4. TÉMOIGNAGES.
5. UNE ARME DE GUERRE.
6. L’ALIMENTAIRE LE PLUS COMPLET
7. UN ÉTENDARD
8. UNE SOURCE D’ÉNERGIE
9. ILLUMINATION DIVINE
10. PORTES OUVERTES

CONCLUSION

Extrait du livre « La Table du Seigneur : Antidote de la Mort ».

PRÉFACE 

<< Puis je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, et scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui criait d’une voix forte « Qui est digne d’ouvrir le livre et de rompre les sceaux? « Et personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. Alors un des vieillards me dit: « Ne pleure point; voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le livre et ses sept sceaux ». C’est là que Jean vit le Christ, » au milieu du trône et des quatre animaux, parmi les vieillards »». (Apocalypse 5:13).

Le contexte ici est profondément attaché au culte chrétien les quatre animaux représentent les quatre évangiles (Apocalypse 4, 6-7) et le Christ est entouré par les anciens. Jésus-Christ est présenté d’une manière eucharistique presque paradoxale : « Je vis un Agneau qui était debout: il semblait avoir été immolé ». Le Christ, présenté de cette manière, est la clé pour ouvrir les sept sceaux et révéler le sens du livre. Cela est vrai pour pratiquement chaque aspect de la vie chrétienne. Au milieu de tous les mystères auxquels ont part ceux qui ont été rachetés par l’Agneau, la Sainte Cène ou encore l’Eucharistie est la « clé » indispensable pour que l’exercice de notre foi nous donne de prendre part à tout ce qui contribue à la piété et à la vie de Dieu.

Ouvrir un pan de ce voile était nécessaire dans une génération où l’Eglise vit comme un orphelin n’ayant aucun secours face à la vie présente un visage de médiocrité  et sa violente expression. Il semble que la mort nous enveloppe si facilement. Pourtant, Jésus ne nous a pas laissés sans force. Aurait-il été immolé pour rien? Que non! A quoi renvoie la réalité de cette immolation? Pourquoi le chrétien de ce siècle doit-il, en rapport avec la « Table du Seigneur », « faire cela en mémoire de Lui >>?

Saint Augustin rappelait fort à propos :

« Ce que vous voyez sur l’autel de Dieu…, c’est le pain et la coupe : c’est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c’est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. Ce peu de paroles suffisent peut-être pour votre foi mais la foi cherche à s’instruire… Comment ce pain est-il son corps, et cette coupe, ou plutôt son contenu, peut-il être son sang? Mes frères, c’est cela que l’on appelle des sacrements, ils expriment autre chose que ce qu’ils présentent à nos regards. Ce que nous voyons est une apparence matérielle, tandis que ce que nous comprenons est un fruit spirituel.

Si vous voulez comprendre ce qu’est le corps du Christ, écoutez l’apôtre Paul, qui dit aux fidèles: « Vous êtes le corps du Christ; et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps » (I Cor 12:27). Donc, si c’est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c’est le symbole de ce que vous êtes qui se trouve  sur la table du Seigneur et c’est votre mystère que vous  recevez. Vous répondez: « Amen » à ce que vous êtes, et, par cette réponse, vous y souscrivez. On vous dit : « Le corps du Christ », et vous répondez: « Amen». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique (…). Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes. Il a fallu que ce mystère aussi nous soit révélé »

Plus qu’un livre, l’ouvrage entre vos mains est la réponse de Dieu à la requête de plusieurs. D’abord ceux qui, voulant participer à la « Table du Seigneur », ne s’en sentent pas dignes et se disent << de toutes les façons, je suis trop sale, j’ai trop péché et c’est la mort qui m’attend après tout ». Ensuite ceux qui, bien que prenant chaque fois la Cène, leur condition ne change ni ne s’améliore cependant, ils continuent de manière religieuse, sans engagement aucun de leur part, de participer à la « Table du Seigneur » se battant tant bien que mal à échapper à la mort. Enfin ceux qui avec foi participent à la Table du Seigneur bien que ne voyant aucun résultat, s’attendent au Seigneur. Voici l’Antidote de la mort. Prenez-le, consommez-le et soyez heureux dans votre vie. Telle est la volonté de Dieu pour vous.

Rev. Pierre NGNANGOCK est un enseignant chevronné de la Parole de Dieu. Plus important encore, il est l’un des rares que je connaisse, qui sont entrés dans le conseil de Dieu (Jérémie 23:18). Vous ferez bien de prêter attention à ce que vous lisez ….

Rev. Dr. Chris Raymond Ngwu