
Une Nouvelle Définition De L’échec Et Du Succès.
«La différence entre la grandeur et la médiocrité se mesure souvent à notre perception de l’erreur.» NELSON BOSWELL
Le 6 août 199), un joueur de la Ligue de base-ball majeure se présente au bâton à Montréal et se fait retirer, et ce, pour la 5 1 13e fois de sa carrière. Cela équivaut à d’innombrables présences au bâton sans coup sûr! Si un joueur enregistrait tous ces retraits l’un après l’autre, à raison de quatre présences au bâton par match, il jouerait pendant huit saisons (1278 matchs d’affilée) sans jamais atteindre le premier but!
Ce joueur s’est-il laissé aller au découragement ce soir-là? Non. A-t-il pensé qu’il avait manqué à son devoir envers lui-même ou envers son équipe? Non. Voyez-vous, au début de cette même partie, à sa première présence au marbre, ce joueur avait accompli un exploit que seulement 21 autres joueurs pouvaient compter à leur actif dans l’histoire du base-ball. Il venait de frapper son 3 000e coup sûr. Ce joueur s’appelait Tony Gwynn, des Padres de San Diego.
Ce jour-là, Tony s’est élancé vers les buts à quatre de ses cinq présences au bâton. Ce n’était pas la norme pour lui. Habituellement, il échouait deux fois sur trois. De tels résultats peuvent sembler peu encourageants, mais si vous connaissez le base-ball, vous reconnaîtrez que le fait de réussir systématiquement un coup sûr en trois tentatives a fait de lui l’un des plus grands frappeurs de sa génération, Et Tony admet qu’il avait fallu connaître de nombreux retraits au bâton pour réaliser une telle performance.
J’ai été un supporter de Tony Gwynn pendant plus de 10 ans. Lorsque je vivais à San Diego, j’avais des billets de saison pour assister aux matchs des Padres. Je l’ai vu jouer sa première partie avec cette équipe. Et j’ai ensuite suivi sa carrière de près. Alors qu’approchait le moment fatidique où de frapperait son 3000e coup sûr, je voulais absolument être témoin de cette prouesse.
Le jour où l’on escomptait qu’il accomplirait cet exploit, je venais de terminer un séminaire sur le leadership à Chicago et je devais donner une conférence à Philadelphie le lendemain. J’ai joué des pieds et des mains pour modifier mon itinéraire de vol. Et puis j’ai téléphoné à mon beau-fils, Steve, qui devait se joindre à moi pour cette conférence, et je l’ai invité à m’accompagner. Nous espérions tous deux trouver un vol à destination de Montréal pour assister au match.
Je savais que nous serions un peu coincés dans le temps, mais j’étais confiant. Lorsque l’avion a atterri, tout semblait parfait. Mais après le débarquement des passagers, Steve a été retenu aux douanes. Plus les minutes passaient, plus il devenait évident que nous allions rater la première présence au bâton de Tony. Et bien sûr, lorsque nous sommes arrivés au stade, il avait déjà frappé son 3 000e coup sûr.
COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS L’ÉCHEC?
Avons-nous abandonné lorsque nous nous sommes rendu compte que nous allions probablement manquer ce moment historique avec Tony? Non. Lorsque nous sommes arrivés au stade et que nous avons compris qu’il était trop tard, avons-nous rebroussé chemin et sommes-nous rentrés à la maison? Non. Est-ce que je me suis vu comme un perdant lorsque j’ai voulu acheter un programme et que j’ai appris que les vendeurs les avaient déjà tous écoulés? Non.
«Les gens ont tendance à juger trop rapidement les épisodes isolés dans leur vie et à les qualifier d’échec. Ils devraient plutôt tout examiner dans une perspective globale.»
Voyez-vous, nous étions tout simplement heureux de faire partie de la fête. Et comme Tony, qui persévère jusqu’à ce qu’il frappe un coup sûr, nous avons été récompensés. Plus tard au cours de la partie, lorsque Tony a frappé un fausse balle qui s’est perdue dans la foule, c’est moi qui l’ai attrapée. Quelques semaines plus tard, Tony l’a autographiée, et j’ai maintenant un souvenir du match où il a frappé son 3 000e coup sûr.
Les gens ont tendance à juger trop rapidement les épisodes isolés dans leur vie et à les qualifier d’échecs. Ils devraient plutôt tout examiner dans une perspective globale. Un joueur comme Tony Gwynn n’a pas l’impression d’échouer lorsqu’il se fait retirer du jeu.
Cela s’inscrit pour lui dans le contexte général du match. Cette perspective engendre la persévérance. Cette persévérance suscite la longévité. Et cette longévité lui fournit des occasions de réussir.
DES IDÉES FAUSSES
Changer votre perception de l’échec vous aidera à persévérer, et à éventuellement concrétiser vos rêves. Donc, comment devriez-vous juger l’échec? Commençons par examiner 7 choses que l’échec n’est pas:
1. Les gens pensent que l’échec peut être évité – C’est faux.
Tout le monde échoue, se trompe et fait des erreurs. Vous connaissez l’adage que l’on doit à Alexander Pope et qui date de 250 ans: «Errer est humain, pardonner est divin.» Et il ne faisait que paraphraser un autre adage datant de l’époque des Romains, il y a 2 000 ans. «Aujourd’hui, rien n’a changé: l’être humain fait inévitablement des erreurs.»
Vous avez probablement entendu parler de la loi de Murphy et du principe de Peter. Récemment, j’ai pris connaissance d’un texte intitulé «Règles pour être humain». Je crois que cette liste nous décrit bien:
Règle numéro 1: Tu apprendras des leçons.
Règle numéro 2: Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons.
Règle numéro 3: Une leçon sera répétée jusqu’à ce qu’elle soit apprise.
Règle numéro 4: Si tu n’apprends pas les leçons faciles, elles deviendront plus difficiles. ( La douleur est une tactique de l’univers pour attirer ton attention).
Règle numéro 5: Tu sauras que tu as appris une leçon quand tes actes changeront. Vous voyez, l’auteur Norman Cousins avait raison quand il disait:
«L’essence de l’homme est l’imperfection.» Par conséquent, chacun peut faire des erreurs.
2. Les gens pensent que l’échec est un événement – C’est faux.
Quand j’étais plus jeune, je croyais que l’échec arrivait en un instant. Le fait de se soumettre à un examen est le meilleur exemple qui me vienne à l’esprit. Un F équivaut à un échec. Mais j’ai fini par comprendre que l’échec est un processus. Si vous êtes recalé à un examen, cela ne signifie pas que vous avez échoué dans un événement ponctuel. Le F que vous avez obtenu montre que vous avez négligé le processus qui précédait cet examen.
En 1997, j’ai écrit un livre intitulé The Success Journey. Il donne une vue d’ensemble de la signification du succès. Je le définis ainsi:
Connaître son but dans la vie
Grandir pour réaliser son potentiel
Semer des graines pour aider les autres.
Dans ce livre, je soutiens que le succès n’est pas une destination; ce n’est pas un endroit où l’on arrive un jour. Le succès est plutôt le voyage que l’on entreprend. Et il dépend de ce que l’on fait jour après jour. En d’autres termes, le succès est un processus.
Il en va de même pour l’échec; ce n’est pas un endroit où l’on arrive* un jour. Tout comme le succès n’est pas un événement, l’échec n’est pas un événement. C’est la façon dont on gère sa vie jour après jour.
Personne ne peut s’avouer vaincu avant son dernier souffle. Le processus est en cours jusqu’à l’ultime moment et le jury n’est pas encore entré en scène.
3. Les gens pensent que l’échec est objectif – C’est faux.
Lorsque vous vous trompez (mauvais calculs, échéance non respectée, importante transaction ratée, choix erroné concernant vos enfants, ou toute autre maladresse), qu’est-ce qui détermine qu’il s’agit d’un échec? Vous attardez-vous à l’ampleur du problème que cette erreur a causé ou aux pertes financières que cela a entraîné pour vous et votre entreprise? Le mesurez-vous aux reproches de votre patron ou aux critiques de vos pairs? Non.
« Il n’y a que vous qui puissiez vraiment qualifier vos actes d’échecs. »
L’échec ne se mesure pas ainsi. Il n’y a que vous qui puissiez vraiment qualifier vos actes d’échecs. C’est subjectif. C’est votre façon de percevoir vos erreurs et d’y réagir qui détermine si vos actes sont des échecs.
Saviez-vous que les entrepreneurs connaissent rarement le succès lors de la création de leur première entreprise? ou de la deuxième? ou de la troisième? Selon Lisa Amos, professeure de commerce à l’université Tulane, les entrepreneurs connaissent en moyenne 3,8 échecs avant de réussir en affaires. Ils ne se laissent pas décourager par les problèmes ou les erreurs. Pourquoi? Parce qu’ils ne voient pas les obstacles comme étant des échecs. Ils considèrent que trois pas en avant et deux pas en arrière équivalent quand même à un pas en avant.
Par conséquent, ils s’élèvent au- dessus de la moyenne et rejoignent les rangs des gagnants.
4. Les gens pensent que l’échec est un ennemi-C’est Faux
La plupart des gens fuient l’échec comme la peste. Ils en ont peur. Mais il n’y a pas de succès sans adversité. Nick Pitino, entraîneur dans l’Association nationale de basketball, le définit en le faisant ressortir encore plus: «L’échec est bon», dit-il. «C’est un fertilisant. Tout ce que j’ai appris sur mon métier, je l’ai appris en faisant des erreurs.»
Les gens qui voient un ennemi dans l’échec sont des prisonniers aux yeux de ceux qui en font la conquête. Herbert V Brocknow dit: «Celui qui ne fait jamais d’erreurs reçoit ses directives de celui qui en fait.» Observez n’importe quel grand gagnant, et vous découvrirez une personne qui ne compare pas l’erreur à une ennemie. Et cela s’applique à tout ce que l’on entreprend. La musicologue Eloise Ristad souligne que «lorsque nous nous donnons la permission d’échouer, nous nous donnons en même temps la permission d’exceller.»
(…)
Ce texte est un extrait du livre « Vaincre L’adversité: Comment Se Servir De Ses Erreurs Comme D’un Tremplin Vers Le Succès » écrit par John C. Maxwell.
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